Memoire infirmiers : PATIENT ETHYLIQUE DANS LE SERVICE DES URGENCES
Introduction de TFE infirmier :
Les Urgences sont un lieu d’accueil ouvert 24h/24h, ayant pour obligation d’accueillir toute personne s’y présentant. L’infirmier y joue un rôle d’accueil, de soin, d’écoute, il doit ainsi allier polyvalence des connaissances de techniques médico- chirurgicales, et compétences psychologiques vis à vis de la personne, sa famille, des mineurs,… Les unités d’Urgences sont ouvertes sur le reste de la structure hospitalière, et présentent un plateau technique important pour garantir une prise en charge optimale du patient. L’évolution actuelle de ces services amène le soignant à être confronté de plus en plus au stress, au « burn-out », à la surpopulation du service, au manque de personnel, à la violence,… autant de difficultés avec lesquelles celui-ci va devoir travailler.
La violence , elle est souvent mal cernée. Il faut comprendre qu’il s’agit d’un mécanisme de défense en réponse à une agression, une frustration,… il s’agit d’un instinct propre à tous, qui a pour but d’assurer notre survie. Elle est à différencier de l’agressivité, comportement qui vise consciemment ou non à nuire, contraindre, dégrader, détruire,… il s’agit d’une forme plus socialisée de violence. Cet aspect est donc à prendre en compte dans la prise en charge d’une personne dans un service d’Urgences, car la conduite à tenir pour l’éviter ou la gérer va être différente, et la survenue d’une erreur peut mettre un terme à la relation de confiance qui prend naissance, entre le soignant et le soigné.
La relation soignant-soigné englobe tout acte, geste technique ou de confort dans un contexte de soins. Elle passe par le biais de différents supports, et son mode de fonctionnement est aléatoire selon la position de chacun des protagonistes et la nature du message émis par ceux-ci. L’environnement de soins, les convictions de chacun et les facteurs sociaux sont autant de parasites que le soignant doit également prendre en compte pour mener à bien sa mission.
tout service d’urgences a été confronté au cas du patient alcoolisé et aux problèmes que posent les troubles plus ou moins graves de la conscience et du comportement induits par l’état d’ivresse. L’ivresse éthylique aiguë est cliniquement retrouvée chez environ 10 à 15 % des patients admis dans les services d’accueil et d’urgences en Algérie . Ces chiffres sont éloquents .Soixante deux pour cent ne sont-ils pas hospitalisés et ne repartent-il pas sans proposition d’aide et de suivi L’ampleur du problème et le peu de réponses que ces patients trouvent dans nos services d’urgences sont patents. Rien d’étonnant à ce que bon nombre d’entre eux passent en vain et reviennent régulièrement.
La fonction de l’infirmier urgentiste. Diffère de celle de tous autres infirmiers. Jouant tour à tour le rôle d’accueillant et médiateur, il bénéficie d’une place capitale au sein de ses services.
Enfin, l’infirmier urgentiste est parfois exposer à certaines difficultés susceptibles d’altérer son activité.
-C’est pour ces raisons la que nous avant décéder de faire notre étude sur La violence des patients éthylique aux urgences afin de mettre le piont sur difficultés rencontres par l’infirmier lors de l’exercice de l’accueil aux urgences et leur prise en charge.
Notre étude est divisée en deux parties :
- PARTIE THEORIQUE : contient quatres chapitres :
Chapitre 1: les concepts de service d’urgences.
Chapitre 2: le concept de violence.
Chapitre3 :l’alcool en général et le comportement de la violence.
Chapitre4 :les concepts de la relation soignant-soigné. - Partie pratique : contient deux chapitres :
Chapitre 5 : l’aspect méthodologique .
Chapitre 6: Représentation tabulaire et graphique des données avec l’ analyse des résultats.
Problématique de la recherche :
Dans le domaine médical les urgences correspondant ou terme générique utilisé pour désigner le service hospitalière qui accueille à toutes heure de la journée 7j/7j et 24h/24h les patients amenés par les services de secours ou tout autre patient vivant une situation d’urgence médico-chirurgical.
Le patient désigne l’individu qui est examiné ou qui se voit administres un traitement provement du verbe latin « Pati » qui veut dire « celui qui souffre » le patient est donc une personne soignée sujet ,client.
Les infirmières parlent de vocation lorsqu’ils évoquent leur choix professionnel en médecine d’urgence en raison de la spécificité des compétences requises et la capacité relationnelles pour la prise en charge des patients en état de choc et pour l’adaptation important devant la diversité des pathologies rencontrées aux urgences.
Parmi les difficultés rencontrées, les soignants ceint en premier lieu la violence ou l’agressivité des usagers ils mentionnent ensuit la doleur non calmé la gestion de l’angoisse et la barrière de la langue comme les plus récurrents et ces facteurs entement diminution de la communication qui altèrent la relation soignant-soigné et qui compliquent la prise en charge des malades .
Les infirmiers urgentistes ayant reçu une formation spécifique en alcoologie et/ou ayant exercé des activités dans ce domaine et/ou s’estimant très bien informés abordèrent plus souvent la problème d’alcool avec leurs patients que les infirmiers non formées s’estimant mal informés.
Une personne alcoolique souffre d’une addiction à l’alcool ,il s’agit donc d’une dépendance a cette substance qui entraine une perte de contrôle dangereuse ,des pathologies telles que des reflux gastro-oesophagiens des nausées et des vomissement…
Au cours de notre stage pratique au niveau des urgences médico-chirurgical nous avons vécue que des patients éthyliques se présenté pour des soins et nous avons constaté de leur prise en charge été très difficile suit au comportement no accepté à les infirmier.
Question problème :
En quoi le comportement violent du patient éthylique peut-il influencer sur leur prise en charge dans un service d’Urgences ?
Hypothèse :
Le comportement violent des patients éthyliques va crée un sentiment de prudence et un obstacle relationnel avec les infirmièrs urgentistes.
ISP = Infirmiers de Santé Publique