Memoire infirmiers : La Pédopsychiatrie et les soins infirmiers
Introduction de TFE infirmier :
On définit la santé mentale comme un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté.
Pour définir la santé, l’OMS souligne dans sa constitution la dimension positive de la santé mentale: «La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.»
Ainsi, en ces trois ans d’études à l’INFSPM de Biskra, je me suis peu à peu orientée vers la psychiatrie pour en faire mon mémoire de fin d’études Aussi, lorsqu’il a fallu choisir un sujet de mémoire, je me suis naturellement tournée de ce côté. Et plus précisément je me suis tournée vers la pédopsychiatrie qui est définit selon Larousse médical :
« Branche de la psychiatrie concernant l’étude de le traitement des troubles mentaux chez l’enfant et l’adolescent .»
En effet, pendant mon stage dans le service de psychiatrie de L’EPH DR Saadane Biskra , j’ai rencontré des parents et en discutant avec eux j’ai pu percevoir leurs difficultés de vivre la pathologie de leurs enfants au jour le jour, les multiples questions qu’ils posent, les sollicitations auprès, des soignants (surtout des infirmiers qui sont les plus en contact avec eux).
J’ai particulièrement en mémoire la maman d’un enfant autiste qui vivait difficilement les contraintes imposées par son enfant à la maison et ne parvenait parallèlement pas à se résoudre à confier son enfant à une structure d’accueil spécialisée. Les parents ont de nombreuses demandes, à mon sens légitimes , par rapport à l’évolution de leurs enfants, aux soins qui lui sont prodigués, au diagnostic de la maladie.
L’espoir de guérison des enfants et des adolescents souffrant de troubles mentaux conduit à insister, dans le traitement de ces pathologies, sur l’importance d’une prise en charge qui ne coupe pas les jeunes de leur milieu de vie ordinaire, en particulier de la fréquentation de leurs pairs et de la poursuite d’une scolarité normale.
Puisque nombre de jeunes malades ne le seront plus une fois adultes, il est nécessaire de favoriser autant que possible leur insertion sociale et de faire en sorte que les épisodes de troubles mentaux influent le moins possible sur le déroulement de leur parcours.
En revanche, en cas de maltraitance avérée, il est important de protéger le jeune, éventuellement de le séparer de sa famille et d’instaurer la présence de tiers lors des contacts futurs. Le souci de ne pas couper l’enfant et l’adolescent de son milieu de vie ordinaire doit être évidemment concilié avec un souci de protection.
En effet, la santé mentale des enfants et des adolescents est extrêmement dépendante du milieu familial, scolaire et social dans lequel ils évoluent. Pour cette raison, il existe un lien fort entre protection de l’enfance et prévention de la survenue de troubles psychiatriques. Les institutions de la protection de l’enfance, compétence partagée entre l’État et les départements, sont chargées de la prise en charge des enfants souffrant soit de maltraitances avérées (violences physiques, abus sexuels, violences psychologiques, négligences sévères) ou des enfants en situation de risque.
En évitant que ces situations ne dégénèrent en cas de maltraitance avérée et aussi en soustrayant les enfants maltraités à l’influence de leur famille,
Problématique de la recherche :
La pédopsychiatrie est la branche de la psychiatrie qui s’applique aux enfants et aux adolescents. C’est une discipline plus récente que la psychiatrie générale dont on peut dater l’essor aux années 1930 (le premier congrès de pédopsychiatrie a eu lieu à Paris en 1937).
Il existe certaines différences entre la psychiatrie qui s’adresse aux adultes et la pédopsychiatrie, même si les deux disciplines ont de nombreux points communs .
La pédopsychiatrie se définit, en premier lieu, dans son rapport à la psychiatrie générale, par la question des frontières d’âge qui définissent les enfants et les adolescents.
Il est maintenant communément admis que certaines pathologies trouvent leur origine dès avant la naissance, ce qui justifie l’attention particulière portée à la période de la grossesse.
La définition d’une limite supérieure au-delà de laquelle commence la psychiatrie adulte est plus difficile à tracer de manière objective. Dans les faits, il existe des différences entre la pratique en vigueur dans les établissements hospitaliers, où les patients après l’âge de 16 ans sont pris en charge par les services adultes en raison d’une approche à caractère biologique selon laquelle la puberté est alors terminée, et les services ambulatoires dans lesquels les adolescents sont accueillis parfois jusqu’à l’âge de 20-25 ans dans des services spécialisés. Ces différences dans les pratiques entraînent des difficultés et des lenteurs dans l’orientation des
jeunes au sein des différents services, en particulier lorsqu’ils sont pris en charge pour la première fois lors d’un épisode de crise aiguë au cours duquel la rapidité et la pertinence de cette orientation est cruciale pour favoriser l’atténuation des troubles voire la guérison.
Pour leur part les enfants et les adolescents ont besoin de les considérer comme des gens normaux, dans cette optique, on doit rechercher des solutions de leurs difficultés selon leur capacités de compréhensions, l’infirmier doit montrer son espoir quant aux possibilités aux jeunes du s’améliorer ; si il réussit à transmettre cet espoir il s’assurera la collaboration, même difficile et parfois fluctuante aux interventions prévues.
Parallèlement, les enfants ont besoin de leurs parents, leur famille pour grandir et s’autonomiser ; ils évoluent en fonction des interactions familiales, qu’ils soient malades ou non.
D’ailleurs ces enfants rentrent pour la plupart chez-eux régulièrement et ne laissent pas leurs problèmes à la porte de la maison, ils ont donc besoin que leurs parents sachent faire face à leurs difficultés et les gérer. D’où mon questionnement de départ est :
Est-ce que les parents des enfants ayant des troubles pédopsychiatriques , sont bien informé sur les pathologies de leurs enfants ?
Hypothèse :
Les parents des enfants ayant des troubles pédopsychiatriques , ne sont pas bien informé sur les pathologies de leurs enfants .
ISP = Infirmiers de Santé Publique