Memoire infirmiers / TFE infirmiers

Mémoire infirmier : L’infirmier face aux accidents d’exposition au sang

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Introduction de TFE infirmier :

  Les AES sont considérés parmi les accidents de travail les plus fréquents en milieu hospitalier, cependant le risque ne concerne pas seulement les infirmiers, mais toute personne en contact avec le sang ou des liquides souillés par le sang (les infirmiers, les aides-soignants, le personnel de laboratoire, les médecins…).

  La santé et la sécurité du personnel de soins posent de plus en plus des problèmes de santé publique, en particulier les piqûres accidentelles et autres accidents exposants au sang (AES) qui représentent un danger de contamination quotidien pour les professionnels en contact avec le sang.

  Le risque de transmission d’agents infectieux lors d’un AES concerne l’ensemble des germes véhiculés par le sang, de nombreuses infections bactériennes, virales, parasitaires et fongiques peuvent être transmises aux personnels de santé. Cependant, en pratique on redoute surtout le Virus de l’Hépatite B (VHB) uniquement chez le personnel soignant non ou mal immunisé contre l’hépatite B, le Virus de l’Hépatite C (VHC) et le virus de l’Immunodéficience Humain (VIH) parce qu’ils présentent un caractère particulier du fait de leur prévalence, de l’existence d’une virémie chronique, de la gravité de l’infection engendrée et du grand risque de transmission après exposition percutanée au sang d’un patient infecté. Il est néanmoins important de garder dans l’esprit que beaucoup d’autre agents pathogènes sont transmis par cette voie. Donc il est important de se protéger des AES et de mettre en place des mesures d’hygiène et de prévention pour les réduire.

  La prévention des AES en milieu de soins est un objectif prioritaire, ce qui nécessite de mettre en oeuvre une stratégie de prévention des accidents à exposition au sang de réduire ce risque. La stratégie de prévention des AES doit être intégrée dans une démarche d’amélioration des conditions de travail en milieu de soins et pour améliorer la qualité des soins aux patients.

  L’objectif de cette étude est de sensibiliser les personnels soignants sur les risques des AES, d’évaluer les connaissances, les attitudes et les pratiques des professionnels de santé concernant le risque infectieux, notamment après un accident d’exposition au sang, en développant et en améliorant les procédures du travail et de maitriser la conduite à tenir en cas d’AES dans un cadre d’une politique préventive.

Problématique :

  De nos jours les accidents exposants au sang constitues un problème majeur de santé publique.

  Les risques professionnels sont très nombreux à l’hôpital, ce dernier constitue un milieu de travail à haut risque, ce qui peut provoquer un danger possible à la santé des personnels soignants.

  On appelle un Accident d’exposition au sang (AES), tout contact percutané (par piqure ou coupure avec l’aiguille, une lame de bistouri ou tout objet vulnérant), ou tout contact cutanéomuqueux par projection sur une peau lésée ou sur une muqueuse avec du sang ou liquide biologique contenant du sang ou potentiellement contaminant (urine, ascite, salive, liquide amniotique, liquide pleural, sperme, pus…). L’accident exposant au sang peut laisser des séquelles qui peuvent évoluer vers la chronicité.

  Ces accidents exposent les soignants au risque potentiel de contamination par tous les pathogènes présents dans le sang du patient soigné (virus, bactérie, parasite, champignon…), le risque de transmission viral étant le plus important. Il est désormais établit que le risque de transmission d’agents infectieux concerne l’ensemble des germes véhiculés par le sang ou les liquides biologiques. Cependant le risque représenté par le virus de l’immunodéficience humain (VIH) et les virus de l’Hépatite B (VHB) et C (VHC) revêt un caractère particulier en raison de la gravité des infections et en l’absence de traitement curatif efficace.

  En France, le risque moyen de transmission après exposition percutané au sang avec les objets piquants est de 0,3% pour le VIH, entre 0,5 et 3% pour le VHC et entre 2 et 40% pour le VHB en l’absence de vaccination ou d’immunisation antérieure ce qui constitue l’un des plus grands risques professionnels pour le personnel de soins dans un établissement de santé. En 2011, l’OMS a estimé que la prévalence de l’Hépatite B, de l’Hépatite C et du VIH en Algérie était respectivement de 11,5%, 2,6% et 1,3%.

  D’après les données recueillis au sein de service de médecine de travail de CHU de Batna, le taux d’exhaustivité (nombre d’AES documentés avec la fiche AES Raisin GERES / nombre d’AES déclarés sur le plan administratif) : 85 %. Malgré ces chiffres élevés on a constaté durant le déroulement de notre stage pratique effectué au niveau du service des urgences médico-chirurgical Batna, que les personnels soignants ne
prêtent pas assez d’attention aux risques de contamination par le sang, et aussi ne respectent plus les règles de protection lors de la réalisation des soins, c’est ce que nous a amène à poser la question suivante :

« Pourquoi y’a-il des cas d’accidents exposants au sang lors de la réalisation des soins au service des urgences médico-chirurgicales de CHU de Batna? »

Hypothèses :

Pour répondre à cette question de recherche, on a retenu les hypothèses suivantes :
-La formation continue.
-Les moyens matériels.

Lire : mémoire en soins infirmiers

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