Mémoire infirmier : PRISE EN CHARGE D’ UNE GANGRENE DIABETIQUE
TFE infirmiers - mémoire infirmier (PDF)
Introduction de TFE infirmier :
Le diabète sucré est devenu aujourd’hui un réel problème de santé publique.
Un quasi-doublement de la population, les diabétiques pour 2030 soit 300 millions de patients dans le monde.
L’hyperglycémie chronique est reconnue comme la cause principale des complications secondaires du diabète.
La macro angiopathie avec les atteints coronariennes , les vaisseaux du cou et périphériques ainsi que la neuropathie. Le pied diabétique reste une complication mal connue et donc mal prise en charge. Alors qu’il s’agit d’un problème complexe, dont la prévalence augmente, et qui peut être redoutable sur le plan physique et psychologique ; le pied diabétique est l’expression, au niveau du pied, des complications neuropathiques et vasculaires liées au diabète et associées à une diminution de la mobilité articulaire.
Les complications sont rarement isolées et on se trouve généralement face à un pied neuro-ischémique fragilisé, déformé et susceptible de développer des ulcères ou un mal perforant plantaire (MPP).
Problématique :
Au cours de notre formation et à l’occasion des stages pratiques au niveau du service de médecine nous avons remarqués que les gangrènes diabétiques constituent un véritable échec vis-à-vis à la prise en charge du pied diabétique dont l’évolution défavorable conduit à une amputation inévitable.
D’ ou on posant les questions suivantes :
- pourquoi le nombre de gangrène diabétiques est toujours en augmentation ?
- Quelles sont les causes principales de cette complication ?
- Pourquoi les diabétiques ont la plus part du temps une glycémie perturbée ?
Hypotheses :
Est ce que le problème est en relation avec ?
- Manque de sensibilisation du patient (régime et hygiène de vie).
- La négligence des patients diabétiques au risque des complications malgré la sensibilisation des malades (ne prennent pas l’insuline, il ne font pas un régime ).
- Une mauvaise prise en charge du diabète dans les structures hospitalières.
- Le niveau socio – économique des malades.