LE REVEIL DE L’OPERE
Mémoire professionnel de fin d’études : Infirmier
INTRODUCTION :
L’anesthésie et les interventions chirurgicales ont été connues depuis des centaines d’années, mais la première salle de réveil n’a été décrite qu’en 1863 par Florence Nightingale.Cette dernière avait décrit l’importance du passage des malades dans une salle de récupération, après leur intervention chirurgicale.
Avec la deuxième guerre mondiale, le nombre important de patients opérés, a rendu indispensables, les salles de réveil centralisées.
La première salle de réveil a été individualisée à Mayo Clinique en 1942, et à New York Hôpital en 1944.
Avec l’évolution des types de chirurgies et d’anesthésies, les salles de réveil sont devenues indispensables, et leur présence a fait baisser la mortalité post opératoire, de moitié.
Les grandes lignes de ce mémoire seront donc :
Un volet théorique
- la description du bloc opératoire
- la description d’une salle type de SSPI
- la surveillance du post opératoire en SSPI
Un volet pratique qui comprend l’analyse actuelle de la situation de prise en charge de post opéré en salle de surveillance post interventionnelle.
PROBLEMATIQUE :
Au bloc opératoire, le réveil de l’opéré est un moment attendu avec grande attention puisque il est synonyme du retour de la conscience, un des indicateurs de la réussite de l’intervention, il est la période de tous les dangers après une anesthésie générale.
Cette reprise de la conscience est plus ou moins lente et dépond de plusieurs facteurs (anesthésie, terrain…..), d’où cette importance réservée à cette étape cruciale postopératoire, partant de la réservation d’une salle de réveil équipée, jusqu’à l’élaboration de grilles (échelles /scores) d’évaluation de la conscience.
La salle de soins post interventionnelle (S.S.P.I) aussi appelée « salle de réveil » est obligatoire dans les blocs opératoires, elle a pour but de s’assurer du réveil du patient dans de bonnes conditions, et donc, la prise en charge précoce des suites opératoires.
Pendant les premières heures suivant un acte thérapeutique et /ou diagnostic effectué sous anesthésie générale, le patient est exposé au risque de complications liées aux effets résiduels des médicaments administrés (anesthésie, entre autres) et aux conséquences de l’acte chirurgical.
La reprise de la conscience doit être totale et vérifiée avant même que l’opéré ne regagne le service de destination, cette règle est-elle de vigueur au bloc opératoire de l’E.P.H d’OULED DJELLAL ?
HYPOTHESE :
Très souvent, le réveil de l’opéré n’est pas total, lors de sa réception, du bloc opératoire, dans le service de destination.