TFE – Mémoire de Laborantin

L’incidence de la leishmaniose cutanée

MÉMOIRE PROFESSIONNEL LABORANTIN DE SANTE PUBLIQUE

4/5 - (3 votes)

INTRODUCTION

   La leishmaniose doit son nom au pathologiste écossais William Boog Leishman qui, au service de l’armée britannique en 1901, fut le premier à identifier le parasite de la leishmaniose.
Les leishmanioses sont des parasitoses du système monocytes-macrophages dont l’agent pathogène est un protozoaire flagellé du genre Leishmania. Il s’agit d’une zoonose, transmise de vertébré à vertébré par un moucheron hématophage, le phlébotome. Les leishmanioses incluent des formes viscérales (LV), des formes
cutanées localisées (LCL), cutanées diffuses (LCD) et des formes cutanéomuqueuses (LCM). Cette multiplicité de tableaux cliniques résulte à la fois d’un large éventail d’espèces et de la variation de la réponse immunitaire de l’hôte infecté. La description de la première espèce de Leishmania a été faite par Laveran et Mesnil en 1903 et,
depuis, le nombre d’espèces décrites n’a cessé d’augmenter.

   La leishmaniose cutanée fût signalée en Algérie bien avant la description du parasite en cause. Ainsi le Docteur HAMEL, médecin militaire, rapporta le premier cas en 1860 à Biskra. Une seconde observation de la malade dénommée alors « clou de Biskra » fûtpubliée deux années plus tard à Laghouat.

   L’objectif principale de notre étude est de connaitre l’évolution de l’incidence de leishmaniose cutanée au niveau de deux localités Ouled Djellal et Sidi Okba de 2013 au 2015.
Pour atteindre nos objectifs nous avons suivi la démarche suivante :
* Une partie théorique : qui résume la leishmaniose comme maladie avec tous ses caractères spécifiques.
* Une partie pratique : comportant la démarche suivie dans l’étude, les résultats obtenus aussi bien par l’étude statistique.

PROBLEMATIQUE :

   La leishmaniose cutanée était un problème de santé publique à Biskra et elle est toujours.
Le coût médicamenteux de prise en charge d’un malade avec une lésion est au minimum de 600 DA, sans oublier le séjour à l’hôpital, le personnels soignants et aussi le coût indirecte engendré par l’éviction scolaire ou arrêt de travail.

   La leishmaniose cutanée laisse une cicatrice indélébile au siège de la lésion, et lorsqu’elle se localise au niveau des zones découvertes surtout le visage le patrimoine esthétique est mis en jeux, donc la question qui se pose :
« Est-ce que la leishmaniose cutanée est en progression ou en régression au niveau de deux localités Ouled Djellal et Sidi Okba durant les trois années 2013/2014/2015 et quelle est la localité la plus touchée? « 

HYPOTHESES :

  • On suppose que l’incidence de leishmaniose cutanée est en régression au niveau des deux localités.
  • La localité de Sidi Okba est la plus touchée.

Lire PDF

Bouton retour en haut de la page
Fermer
Fermer